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  • Polyhandicap : l’association Handas fusionne avec l’APF

    Handas.jpgL’association Handas, gestionnaire d’établissements et services pour enfants et adultes en situation de polyhandicap , a souhaité fusionner avec l’Association des Paralysés de France (APF). Cette fusion prendra effet dès le 1er janvier 2011. En effet, l’évolution de l’environnement médico-social, l’exigence réglementaire et la nécessité de se regrouper au niveau départemental ou régional ont conduit au rapprochement des deux associations. Après 30 ans de partenariat, cette évolution va permettre de soutenir le développement d’Handas qui a triplé son activité en 10 ans. Afin de conserver la culture professionnelle élaborée au fil des années par le personnel des établissements et services, un département et un comité Handas sont créés au sein de l’APF.

    > Handas - APF : des valeurs communes
    Handas et l’APF ont toujours travaillé main dans la main, liés par des valeurs communes. La citoyenneté, le respect de la dignité des personnes, et le libre choix du mode de vie sont au cœur de leurs préoccupations. De même, pour Handas et l’APF, les établissements doivent être conçus comme des lieux d’accompagnement multimodal, alliant qualité et proximité. Un personnel qualifié et en effectif suffisant est nécessaire pour assurer un accompagnement cohérent avec les valeurs défendues et permettant un réel travail d’équipe pluridisciplinaire. Ces valeurs s’établissent en lien avec le plaidoyer de l’APF « Construire une société ouverte à tous » qui propose la construction d’un autre modèle de société, dans laquelle chaque personne a sa place, peut participer à la vie de la cité et en être acteur.

    > Handas - APF : une organisation intégrée
    Le département Handas
    Le département Handas, rattaché à la Direction générale de l’APF, regroupera les 32 établissements et services gérés par l’association Handas jusqu’au 31 décembre 2010 et les établissements créés à partir du 1er janvier 2011.
    Les établissements et services au sein du département Handas accueillent des personnes grandement dépendantes résultant notamment, d’un handicap moteur associé à d’autres déficiences psychiques ou sensorielles qui ne permettent pas, en général, aux personnes de se représenter elles-mêmes. Fondées sur le développement de la personne, ces structures se veulent innovantes par leur conception et le projet qui les anime.
    Ses missions sont :
    - le droit à l’éducation
    - le droit aux soins
    - le respect de la dignité
    - la place des familles.
    • Le comité Handas
    Le comité est composé de membres du conseil d’administration de l’APF, de représentants des partenaires associatifs , des parents d’usagers et de la Direction nationale du département Handas.
    Sa mission est de prolonger l’action du conseil d’administration de l’association Handas au sein de l’APF afin de garantir l’histoire associative et la qualité partenariale. Cette mission s’articule avec le projet des établissements du département Handas, qui s’inscrit dans la défense des droits des personnes polyhandicapées et leur famille et dans la promotion d’établissements et services de qualité.
    Le comité Handas est rattaché à la commission du conseil d’administration de l’APF « Offres de services et de l’emploi ».

    Handas aujourd’hui
    Créé en 1979 sous l’impulsion de l’APF, Handas gère aujourd'hui 33 établissements et services sur le territoire national (répartis sur 15 départements) qui accueillent et accompagnent 769 enfants et adultes polyhandicapés.
    17 structures d’accueil médico-éducatives : 14 IEM/IME, 3 SSAD, 16 structures d’accueil pour adultes : 5 foyers, 5 MAS, 4 FAM, 1 SAVS, 1 SAMSAH


    Le 15 décembre 2010

  • Financement des services à domicile : encore des problèmes !

    pers agee.jpgUn an après la table ronde sur le financement des services à domicile, le Collectif de l’aide à domicile déplore l’absence de mesures constructives et dénonce la volonté de l’Etat de mettre encore plus en difficulté ce secteur

    Alors que le secteur de l’aide à domicile connaît de graves difficultés et que la question de la refonte globale de son système de financement n’est pas réglée, le Sénat a voté définitivement, le 07 décembre 2010, la fin des exonérations de charges dites « services à la personne » dans le cadre du projet de loi de finance pour 2011 (PLF 2011). Le collectif dénonce cette mesure qui va impacter directement les 120 000 bénéficiaires de l’aide à domicile, en particulier les personnes en situation de fragilité, les personnes en situation de handicap, les personnes âgées, les familles en difficulté et leur entourage.

    La suppression de l’exonération de charges dites « services à la personne » aura, en effet, pour conséquence l’alourdissement du coût de la prise en charge des salariés à domicile. Elle va également remettre en cause la qualité des structures par une diminution des formations du personnel et des recrutements. Elle menacera enfin 21 500 emplois et pourrait même être la cause de la disparition d’un nombre important de services d’aide au domicile des familles qui bénéficient de l’action sociale des conseils Généraux, de la protection maternelle et infantile et de l’aide sociale à l’enfance.

    Le Collectif de l’aide à domicile demande :
    - le rétablissement de l’exonération « services à la personne »,
    - que la question du fonds d’urgence, qui permettrait aux structures en difficulté de reconstituer leur trésorerie et de poursuivre leurs missions au quotidien auprès des personnes fragiles, demandé sans succès au gouvernement à plusieurs reprises soit réexaminée,
    - que la question de la refonte globale du système de financement et de tarification des services d’aide et d’accompagnement à domicile, soit intégrée à la grande concertation nationale sur la dépendance que Roselyne Bachelot doit conduire dès 2011 et ce, afin que des mesures concrètes assurant la pérennité du secteur puissent être adoptées dès 2012. Cette refonte globale doit également concerner le secteur de l’aide au domicile des familles qui nécessitera une concertation spécifique.

    Rappelons que depuis sa création il y a un an et suite à la table ronde sur le financement des services à domicile organisée le 22 décembre 2009 par la Direction Générale de la Cohésion Sociale rassemblant tous les acteurs de ce secteur, le Collectif ne cesse d’interpeller les pouvoirs publics sur les difficultés rencontrées par le secteur des services à la personne, sans qu’aucune solution ne soit proposée.

    A propos du Collectif de l’aide à domicile
    Regroupant les acteurs à but non lucratif intervenant auprès des personnes âgées, handicapées ainsi que des familles, ce Collectif s’est créé à l’occasion de la table-ronde sur le financement de l’aide à domicile du 22 décembre 2009. Il a pour objet de porter les problématiques et les positions de leurs adhérents (structures d’aide à domicile, organismes mutualistes, associations représentatives des personnes en situation d’handicap, personnes âgées, retraités, des familles), en menant à la fois des actions de sensibilisation concertée auprès de la presse, de l’opinion, des pouvoirs publics, et en s’inscrivant auprès de ces derniers comme force de proposition.

    Organisations signataires du communiqué de presse : ADESSA A DOMICILE - ADMR - AD-PA - Aînés Ruraux - APF - CFPSAA - Croix-Rouge française - Familles Rurales – FNAAFP-CSF - FNADEPA – FNAPAEF - FNAQPA - Mutualité Française - UNA - UNCCAS - Uniopss - USB-Domicile

    le 13 décembre 2010

  • « Les faits marquants en 2010 » : le dossier du mois de décembre du magazine Faire Face

    Faire Face.jpgUn droit à compensation malmené avec des conseils généraux qui incitent « leur » MDPH à attribuer moins d’heures d’aide humaine aux personnes en situation de handicap ; une réforme des retraites qui ne propose que des avancées limitées ; un système français fondé sur la solidarité que le gouvernement « détricote » obstinément avec des dépenses de santé de plus en plus importantes à la charge des plus fragiles ; un Etat qui n’hésite pas à expulser un adolescent polyhandicapé vers le Kosovo au mépris des toutes les conventions internationales protégeant les enfants et les personnes vulnérables : oui l’année 2010 a été marquée par de nombreux reculs !
    Mais pas seulement, il y a eu aussi l’énergie du Staff Benda Bilili, ce groupe de congolais en fauteuil qui enflamme désormais les podiums d’Europe et d’ailleurs ; l’ingéniosité de concepteurs de matériels adaptés qui facilitent la vie de tous les jours ; la joie d’Eric Deluy, premier instructeur planeur handicapé en France ; sans oublier la ratification, quoique tardive, de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées.
    Tour d’horizon des événements marquants de l’année 2010 avec le dossier du mois de décembre du magazine Faire Face.


    > Ressources
    Entre la réforme des retraites qui ne prend que très peu en considération les trajectoires professionnelles des travailleurs en situation de handicap et la réforme de l’AAH qui pourrait faire perdre en moyenne 30€ à la moitié des 800 000 allocataires de l’AAH, la question des ressources des personnes en situation de handicap a connu de multiples rebondissements en 2010. Début juillet, l’étalement sur 6 ans au lieu des 5 promis, de l’augmentation de l’AAH de 25% a été annoncé, avant d’être finalement maintenue sur sa durée initiale. La manifestation « Ni pauvre, ni soumis » du 27 mars a réuni 15 000 manifestants (et participants à la votation citoyenne) qui réclament la création d’un revenu d’existence à hauteur d’un SMIC brut, avec cotisations.

    > Santé
    Hausse du forfait hospitalier, déremboursement de certains médicaments, fiscalisation des indemnités des accidentés du travail : autant de mesures qui mettent à mal la solidarité nationale. Une soixantaine d’associations ont ainsi lancé en septembre un appel citoyen « Investir sur la solidarité ». Les agences régionales de santé ont fait leur entrée dans le paysage sanitaire français en avril, elles sont chargées de piloter l’ensemble du système de santé d’une région.
    L’expulsion d’Ardi Vrenezi, jeune kosovar polyhandicapé, en mai dernier, est la sale histoire de 2010. Soigné en France depuis 2 ans, l’état de santé d’Ardi s’est fortement dégradé depuis qu’il a été renvoyé au Kosovo, faute de soins adaptés.

    > Education-jeunesse
    2010 devait être l’année de tous les progrès pour l’accès des enfants à l’école de la république, au final la rentrée 2010 aura laissé de nombreux enfants en situation de handicap sur le carreau. Le manque d’AVS pénalise des centaines d’enfants qui ne sont pas toujours pas scolarisés ou qui ne bénéficient que de quelques jours par semaine de la scolarisation à laquelle ils ont droit.

    > Emploi
    Prévu pour le 1er janvier 2010, c’est finalement au 1er juillet 2010 que les entreprises n’engageant aucune action pour le handicap (recrutement, sous-traitance, etc.) ont dû contribuer à l’Agefiph. L’Agefiph qui devra désormais gérer de nouveaux dispositifs (gestion des déclarations d’emploi des travailleurs handicapés), jusqu’alors à la charge de l’Etat, sans avoir de moyens financiers supplémentaires. La loi de finances 2011 prévoit également la suppression de 500 aides aux postes pour les entreprises adaptées. La bonne nouvelle, c’est que les travailleurs en situation de handicap semblent avoir mieux résisté à la crise que les valides. Le nombre de demandeurs d’emploi en situation de handicap a progressé deux fois moins vite que celui de l’ensemble de la population.

    > Accessibilité et Vie quotidienne
    Les compagnies de transport ne se sont pas montrées sous leur meilleur jour cette année : multiples refus d’embarquement pour des personnes en situation de handicap qui avaient pourtant précisé leur handicap lors de l’achat de billets Easy Jet ; impossibilité de voyager ensemble, comme Laetitia et Céline, deux sœurs en situation de handicap qui avaient réservé leurs billets pour le même TGV ; et un métro marseillais qui aurait pu être entièrement accessible si les quais n’avaient pas été trop bas de quelques dizaines de centimètres, créant une marche insurmontable.

    > Sports
    Des jeux paralympiques de Vancouver en demi-teinte pour les athlètes en situation de handicap qui ont ramené 6 médailles dont 1 en or ; une avancée pour la Route du Rhum qui s’ouvre au handicap avec la qualification de Damien Seguin, né sans main gauche et une réussite pour Eric Deluy, paraplégique, devenu le premier instructeur de planeur handicapé de France.

    > Culture
    2010 est l’année de la consécration pour Staff Benda Bilili, groupe de musiciens congolais dont la moitié des musiciens est en situation de handicap. Désormais connu dans le monde entier, le film Benda Bilili, racontant l’incroyable odyssée de cet orchestre pas comme les autres, a été projeté en ouverture du Festival de Cannes.

    > International – Europe
    18 février 2010 : la France ratifie enfin la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées qui est entrée en vigueur le 20 mars, 3 ans après sa signature en mars 2007. Reste maintenant à s’assurer que l’esprit et les dispositions de cette Convention seront repris dans des propositions concrètes visant à améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap vivant en France.

    Le magazine est disponible :
    - Au numéro, au prix de 4,80 € (frais de port compris) à : Faire Face, 17 bd Auguste Blanqui, 75013 Paris
    - Sur abonnement : www.apf.asso.fr
    Plus d’infos sur Faire Face : www.faire-face.fr


  • C'était une belle fête de Noël !

    P1070614 [1600x1200].JPGHier, nous nous sommes retrouvés à Cerny pour notre traditionnelle Fête de noël. Nous étions environ 80 pour partager ce moment de convivialité et de fête. Anciens adhérents côtoyaient les nouveaux qui pour certains venaient pour la première fois. De nombreux bénévoles avaient également fait le déplacement et ont participé activement à la réussite de cette journée au côté des salariés de la délégation présents ce jour là, Julie, Audrey et Lydie.

    Nous avons partagés un excellent buffet préparé pour l'occasion puis nous avons dansé au cours de l'après-midi animée par Sanders, notre animateur préféré.

    La joie de se retrouver, de partager un moment ensemble, de découvrir de nouvelles têtes ont ponctué cet après-midi très réussie.

    Nous nous sommes quitté avec l'envie de se revoir bientôt ... Rendez-vous pour la prochaine réunion bénévoles adhérents en février.

    Merci à tous ceux qui ont participé activement à l'organisation et à la réussite de cette journée !

    Pour voir les photos de cette journée, cliquez ici.

  • La Société Générale lance le service d'épargne solidaire

    societe-generale.gifLe 1er décembre 2010, la Société Générale, en collaboration avec la Banque Fédérale Mutualiste , met en place le service d'épargne solidaire, destiné à faciliter et optimiser les dons versés à l'Association des Paralysés de France ou d'autres associations d'utilité publique.

    Pour effectuer un don, le client choisit :
    * le livret dont les intérêts seront reversés au début de chaque année : livret A, livret de développement durable, livret jeune, compte sur livret, ou livret BFM Avenir,
    * le montant maximum de versements, s'il souhaite les plafonner, et la part des intérêts qu'il souhaite reverser à l'association : 25, 50, 75 ou 100 % des intérêts du livret,
    * la ou les associations (de 1 jusqu'à 3 associations) parmi une liste de 31 associations partenaires oeuvrant dans l'humanitaire, le social, l'environnement et la recherche (se renseigner auprès de la Société Générale).

    En optant pour le service d'épargne solidaire, le client peut donner plus à une association sans que cela ne lui coûte davantage :
    * le prélèvement libératoire sur les intérêts des livrets fiscalisés reversés à l'association bénéficie de l'amendement Finansol : ils sont réduits à 5 % au lieu de 18,1 %2,
    * une majoration de 10 % du don du client est effectuée, en faveur de l'association, par Société Générale ou la BFM selon le livret détenu : pour par exemple 100 € de dons, la banque versera 10 € supplémentaires à l'association concernée,
    * une réduction fiscale équivalente à 66 % ou 75% du don selon la nature de l'association bénéficie au client.

    Par exemple, par le mécanisme de don habituel, lorsque l'association reçoit 294 €, il n'en coûte au client que 100 €.