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  • Le groupe relais Val d'Orge participe à la "course contre la faim"

    Village_1344x893_41 [1600x1200].JPGLe vendredi 13 mai 2011 a eu lieu dans toute la France, la 14ème édition de "la course contre la faim", au profit de l'ONG "Action contre la Faim", à laquelle plus de 800 établissements scolaires ont participé dont le lycée Jeanne d’Arc à Brétigny-sur-Orge.

    Le groupe relais Val d’Orge de la délégation de l’Essonne a été sollicité dans le cadre de ce projet pédagogique et solidaire, l'objectif étant de sensibiliser les élèves et de susciter chez eux, une prise de conscience quant aux besoins en matière de solidarité, et leur donner le désir d'un engagement ultérieur. Un quizz a été élaboré sur les difficultés que rencontrent les personnes en situation de handicap au quotidien ainsi qu’un parcours fauteuil; tous les élèves ont ainsi pu constater les difficultés quotidiennes des personnes en fauteuil.

    Pour voir les photos de cette journée, cliquez ici.

  • Réunion du Groupe Parents du 7 mai 2011

    894996970.jpg>Le compte-rendu du groupe "Parents" qui s'est déroulé le 18 juin dernier est téléchargeable ci-dessous.

    Télécharger le compte-rendu : CR_GP_PARENTS_91_mai_2011.pdf

    Des rencontres de parents d’enfants en situation de handicap moteur ont lieu le 1er samedi de chaque mois de 10h à 12h à la Délégation Départementale APF de l’Essonne. Animé par deux psychologues de l’APF, ce groupe de parole a pour objectif de répondre au besoin d’échange entre parents d’enfants en situation de handicap habitant l’Essonne.
    Source d’enrichissement mutuel pour les familles qui partagent le même vécu, nous échangeons ensemble sur les sujets qui vous intéressent.
    Pour toutes informations n’hésitez pas à contacter :
    Audrey Roose, psychologue au SAVS d’Evry : 01.60.78.98.40
    Carine Maraquin, psychologue au SESSD d’Evry : 01.69.36.17.20


    Blog national : http://interparents.blogs.apf.asso.fr
    Blog de l'Essonne : http://dd91.blogs.apf.asso.fr/groupe-parents/

  • Nous exigeons le retour d'Ardi Vrenezi

    1835594664.pngLe 4 mai 2010, Ardi VRENEZI, 15 ans, polyhandicapé, était expulsé avec sa famille vers le Kosovo.

    Ses parents étaient venus avec lui en France en juillet 2008 pour qu’il soit soigné, n’ayant pas eu de diagnostic pour sa maladie dans leur pays, et aucun traitement efficace de sa pathologie. Ils avaient vendu leur maison pour payer le voyage. Hospitalisé dès son arrivée en France dans un état préoccupant, l’évolution de la maladie avait été freinée : « un miracle » disaient ses parents.

    Mais le préfet de Moselle a un quota d’expulsion à atteindre.

    Le 3 mai 2010, les parents, le frère et la sœur d’Ardi sont interpellés. Ardi est arrêté le soir même au sein de l’institut d’éducation motrice où il était soigné, par une escouade de policiers. Le directeur de l’institut n’a pas été prévenu, les infirmières non plus. La plupart des enfants dorment. Ardi est arraché de son lit, transféré sur un brancard, placé dans une ambulance et mis en centre de rétention pour la nuit. Le lendemain matin il est mis dans un avion avec sa famille à destination de Pristina.

    Depuis lors, faute de médicaments et de soins adaptés, son état s’est considérablement dégradé. Il ne se lève plus, ne sourit plus, ne parle plus. Il a des difficultés de déglutition qui s’aggravent et nécessiteraient une aide alimentaire, impossible au Kosovo. Il maigrit, il a faim. Il reçoit les médicaments indispensables de France, ceux-ci n’étant pas accessibles ou étant même inexistants au Kosovo. Interpellé sur cette situation inacceptable, l’Etat Français persiste dans sa dramatique erreur d’appréciation, et accrédite par tous les moyens la thèse qu’il y aurait au Kosovo une prise en charge adaptée à la situation de polyhandicap. Ceci est faux.

    La pathologie dont Ardi est atteint ne laisse certes pas espérer de survie à long terme. Ardi va mourir, mais sans les soins adaptés, il mourra plus vite, et dans des conditions inacceptables de faim et de douleurs.

    Ces faits déshonorent ceux qui les ordonnent, ne peuvent que bouleverser ceux qui les exécutent et font honte à ceux qui les laissent se commettre. Il faut réagir

    Nous exigeons le retour immédiat et sans délai de Ardi et de sa famille en France pour qu’il bénéficie des soins que son état impose.

    Pour signer cette pétition, cliquez ici.

  • Le festival "Ensemble, Autrement Capable" au fil de l'eau ...

    P1000864 [1600x1200].JPGMercredi 1er juin s'est déroulé le traditionnel Défi Voile APF Ile-de-France organisé par la délégation du Val-de-Marne.

    Sous un beau soleil, les 15 équipes engagées, dont deux de notre délégation, ont participé à 5 épreuves :
    * Régates en caravelle (épreuve de voile)
    * Parcours chronométré en canoë 10 places
    * Un relais fauteuil – rollers (Nouveauté 2011)
    * Course d’Orientation
    * Quizz.

    Nos deux équipes se sont respectivement classées 1ère et 2ème de cette épreuve. Un très beau résultat ... ne reste plus qu'à défendre notre titre sur les prochaines éditions du Défi Voile.

    Le festival continu avec aujourd'hui avec le spectacle d'expression corporel, chant et théâtre des jeunes du SESSD d'Evry et du centre de loisirs de Lisses. A signaler également la déambulation festive sur le marché d'Arpajon vendredi 10 juin. Le programme complet du festival en cliquant ici.

    Pour voir les photos du Défi Voile sur le blog du festival, cliquez ici.

  • L’APF dénonce une politique du handicap « en faillite » et attend une conférence nationale du handicap ambitieuse et concrète !

    201225577.2.jpgA quelques jours de la deuxième conférence nationale du handicap, l’Association des Paralysés de France (APF) attend des réponses concrètes à la hauteur des attentes des personnes en situation de handicap et de leurs proches ! Car entre les discours et les promesses du président de la République et du gouvernement et les réalités vécues par les personnes en situation de handicap, l’écart ne cesse de se creuser !
    La loi handicap du 11 février 2005, porteuse de nombreux espoirs, est vidée de son sens à coup d’amendements, de décrets, de réforme ou de non-portage par les politiques publiques ! Les arguments de la crise ou des restrictions budgétaires, prétextes du gouvernement pour justifier son attentisme, ne constituent en rien des réponses recevables ! L’APF demande au président de la République des réponses, des engagements forts et des impulsions politiques témoignant d’une réelle volonté de mettre en œuvre une politique du handicap ambitieuse ! Il est plus que temps de « bouger les lignes » pour construire une société ouverte à tous !


    Alors que la première conférence nationale du handicap en 2008 n’avait pas donné satisfaction à l’APF, force est de constater que la vie quotidienne des personnes en situation de handicap en France s’est encore plus détériorée depuis cette date ! Dans son rapport 2010, le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) déplore également des lenteurs, des lacunes et des reculs dans la mise en œuvre de la loi handicap du 11 février 2005 et se dit préoccupé par la gouvernance de la politique du handicap.

    → Les tentatives pour ne pas appliquer les principes d’accessibilité et de conception universelle se multiplient ! Le délai de mise en accessibilité pour 2015 est compromis au regard du manque d’impulsion politique et financière ! Tout aussi préoccupant, des initiatives privées et parlementaires se multiplient pour revenir sur les obligations d’accessibilité, y compris sur les constructions neuves !

    → La scolarisation des enfants en situation de handicap reste problématique ! Si on ne peut que se réjouir de l’augmentation du nombre d’enfants scolarisés, il s’agit également de s’intéresser aux conditions de cette scolarisation ! Le manque crucial d’auxiliaires de vie scolaire (AVS) et la précarité de leur statut laissent de nombreux enfants sans accompagnement adapté ! Sans compter les centaines d’enfants non-scolarisés faute d’AVS !

    → La situation de l’emploi des personnes en situation de handicap reste toujours très difficile : taux de chômage 2 fois plus important que celui de l’ensemble de la population, discrimination à l’embauche, inaccessibilité des locaux de travail et absence de mesures appropriées pour faciliter l’emploi de travailleurs en situation de handicap. Et si le gouvernement essaie d’impulser une politique d’emploi, notamment dans la fonction publique, son discours reste ambigu car dans le même temps, il transfère un certain nombre de ses compétences et dépenses vers l’AGEFIPH et le FIPH. Et pour les entreprises adaptées en difficultés économiques, la tendance est à la baisse des financements publics !
    → La question des ressources des personnes ne pouvant pas ou plus travailler n’a toujours pas été prise en compte par le gouvernement, qui continue de laisser les 800.000 bénéficiaires de l’AAH, les bénéficiaires de pensions d’invalidité et de rentes accident du travail sous le seuil de pauvreté. A cela s’ajoute l’augmentation du coût des dépenses de santé mais aussi du coût de la vie. De plus, la réforme actuelle de l’AAH ne répond pas aux besoins des personnes mais bien à ceux de l’Etat qui ne cherche qu’à réduire ses dépenses !

    → Promis depuis 3 ans, par les différents ministres et le président de la République lui-même, la question du droit à compensation et de la perte d’autonomie devait être traité lors du débat sur la dépendance. Aujourd’hui, force est de constater que la question du handicap a été exclue de ce débat alors même que le droit à compensation actuel comporte des manques et des incohérences et ne remplit donc pas son rôle !

    → Le resserrement des enveloppes budgétaires pour assurer le financement des moyens de compensation, des services et des établissements médico-sociaux met en péril l’offre de services actuelle ! Notamment pour les services d’aide à domicile qui se retrouvent aujourd’hui dans une situation catastrophique. En refusant d’accorder un fonds d’urgence aux associations gestionnaires en difficultés, le gouvernement condamne ce secteur et laisse les bénéficiaires sans solution ! L’APF a d’ailleurs été contraint de fermer un de ses services d’aide à domicile.

    → Pour finir, les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) créées en 2006 ne sont toujours pas pleinement en capacité d’assurer leurs missions.

    L’APF demande au président de la République et au premier ministre de donner, lors de cette conférence nationale du handicap, une impulsion politique majeure et essentielle, avec des réponses concrètes aux difficultés quotidiennes vécues par les personnes en situation de handicap et leur famille, en garantissant une égalité de traitement sur tout le territoire.

    Le 6 juin 2011.