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  • François Hollande : les conseils généraux seront "les chefs de file" de la politique du handicap

    François Hollande.JPGLa politique du handicap a été, avec la lutte contre la pauvreté et le vieillissement, l’un des trois thèmes abordés par François Hollande dans son discours de clôture du congrès de l'Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs, sanitaires et sociaux (Uniopss), le 25 janvier dernier. Et le chef de l’Etat a avant tout cherché à rassurer les associations, qui s’inquiètent des projets du gouvernement de transférer les établissements et services d’aide par le travail ainsi que les Maisons départementales des personnes handicapées dans le giron des conseils généraux.

    « Nous avons à faire que les usagers, les citoyens puissent connaître la collectivité qui sera chef de file par rapport à une politique. En matière de handicap, je considère que cela doit être le département, a-t-il dit. (…) Cette évolution ne portera nullement atteinte à la place que les associations occupent dans la politique du handicap. Autour du département, avec les associations, la politique du handicap devra être mieux définie. » François Hollande a certes reconnu que pouvait exister le risque que « les droits ne soient pas les mêmes selon le territoire » car certains départements « sont beaucoup mieux dotés que d’autres ou plus riches que d’autres ». « Donc, nous aurons aussi à assurer cette péréquation, cette solidarité », a-t-il martelé.

    Sur l’accessibilité, il est resté flou se contentant de renvoyer à la concertation, en cours, pour déterminer comment faire « pour atteindre cet objectif et dans quel délai ». Il a par ailleurs annoncé que la France aura « dorénavant une politique de formation des personnels pour accompagner les enfants handicapés dans la vie scolaire ». Enfin, sur l’autisme, il a déclaré vouloir « favoriser une approche pluridisciplinaire, des accompagnements différents et de nouvelles approches thérapeutiques » mais aussi « ouvrir davantage d’établissements ».

    L'APF est « insatisfaite de ce ce discours qui place, une fois encore, la politique du handicap à part, alors que le plan de lutte contre la pauvreté et la réforme de la dépendance concernant également les personnes en situation de handicap.
    Il est désormais urgent de mettre en place une politique du handicap ! »

    Vu sur le blog Faire Face.

  • Recherche Parents Ecoutants

    APF ecoutes parents.jpgVous avez un enfant en situation de handicap ? Vous souhaitez apporter un soutien à d’autres parents confrontés aux mêmes problématiques que les vôtres?

    Devenez parents écoutants !

    Ecoute Parents est une ligne qui propose depuis mars 2009 une écoute anonyme et gratuite aux parents d’enfant et d’adulte en situation de handicap.

    Sa spécificité : tous les écoutants bénévoles sont eux-mêmes des parents d’enfants en situation de handicap. Les écoutants bénéficient d’une formation initiale et continue, ainsi que d’une supervision.

    L’équipe des écoutants doit aujourd’hui être complétée. Rejoignez-nous !

    Pour plus d’information, vous pouvez contacter Anne-Sophie Sallé au 01 40 78 27 07 ou par mail (anne-sophie.salle@apf.asso.fr)

  • Un nouveau comité pour la bientraitance des adultes et enfants handicapés

    imagesCAL4V4UH.jpgC’est un nouveau comité qui vient de voir le jour : le Comité national pour la bientraitance et les droits des personnes âgées et des personnes handicapées.

    Il s’inscrit dans une histoire qui démarre il y a onze ans, en 2002, avec la naissance du Comité national de vigilance et de lutte contre la maltraitance des personnes âgées. Cette instance avait été reconduite en 2007, pour cinq ans, en étant étendue aux adultes handicapés. Et ce nouveau comité prend sa suite, avec deux changements notables : l’extension de son périmètre aux enfants en situation de handicap, et le glissement, dans son appellation, de la maltraitance vers la bientraitance.

    Pour le reste, rien de changé. Comme le précédent, ce comité aura pour mission « d'aider à la définition, à la mise en œuvre et au suivi des politiques de promotion de la bientraitance et de prévention et de lutte contre la maltraitance ».
    Présidé par les ministres chargés des personnes âgées et des personnes handicapées, il est composé de représentants de l’administration et d’associations de personnes et de professionnels. Il « se réunit au moins une fois par an », précise le décret.
    Mais l’ancien comité ne s’était plus réuni depuis 2009. « Et lorsqu’il le faisait, c’était avant tout pour écouter une communication du ministre, raconte cet ex-membre. Ce n’était pas une instance de concertation, comme l’intitulé de sa mission pouvait le laisser penser. »

    Reste à espérer que ce nouveau comité sera mieux associé aux travaux à mener, même si des progrès ont été accomplis depuis une dizaine d’années dans la lutte contre la matraitance. Comme le rappellent Marie-Arlette Carlotti et Michèle Delaunay, les ministres chargées respectivement des personnes handicapées et âgées, dans le courrier qu’elles ont adressé aux membres de ce comité, « certains volets de la politique nationale doivent être renforcés » : la formation des professionnels, le développement d’actions de prévention, à domicile notamment, etc.

    Vu sur le blog Faire Face.