Emploi - Page 16

  • Le Défenseur des Droits met en ligne un "questions-réponses" sur l'accès à l'emploi des personnes handicapées dans le secteur privé

    Défenseur des droits.jpgQu’est-ce qu’une discrimination directe ? Indirecte ? Quelle est la différence entre handicap et inaptitude ? Que signifie la notion d’aménagement raisonnable ? Un employeur peut-il choisir en priorité une personne handicapée lors d’un recrutement ?

    Autant de questions que peuvent se poser les entreprises, les personnes en situation de handicap elles-mêmes et tous les intermédiaires de l’emploi.



    Pour répondre à leurs interrogations et les aider à clarifier les concepts juridiques applicables en la matière, le Défenseur des Droits vient de mettre en ligne un document sous forme de questions-réponses qui porte sur "l'accès à l'emploi des personnes handicapées dans le secteur privé".
    Organisé en 11 chapitres, de la discrimination à l’interdiction de réserver des emplois en passant par la rédaction des offres ou l’obligation d’emploi, rien n’a été laissé de côté. Un outil qui entend bien favoriser l'accès des personnes handicapées au monde du travail, tout en prévenant les discriminations auxquelles elles sont exposées.

    Élaboré grâce au travail commun entre l’Agefiph, Pôle Emploi et deux associations de personnes handicapées, l’Association des Paralysés de France et l’Unapei, sous la houlette du Défenseur des Droits, il s’accompagne d’une foire aux questions.


    Vu sur le blog Faire Face de l’APF.

  • Point sur les emplois d’avenir.

    logo+signWeb.jpgLes jeunes en situation de handicap, âgés de 25 à 30 ans, devraient pouvoir bénéficier des emplois d’avenir, tout comme ceux âgés de 16 à 25 ans.

    Michel Sapin, le ministre du Travail, a confirmé, lundi 3 septembre, lors d’un entretien avec Jean-Marie Barbier, le président de l’APF, qu’il était favorable à ce que le Parlement intègre cette dérogation au droit commun dans le texte de loi qui sera débattu entre la mi-septembre et la mi-octobre.

    Ces emplois d’avenir sont normalement destinés aux jeunes de 16 à 25 ans, peu ou pas qualifiés, confrontés à des difficultés particulières d’accès à l’emploi.
    Ces CDI ou CDD de trois ans rémunérés au Smic seront financés à hauteur de 75 % par l’Etat dans les associations, collectivités territoriales, etc. et 35 % dans les entreprises. L'entrée en vigueur officielle des emplois d'avenir se fera au 1erjanvier 2013 avec un objectif de 100 000 emplois à la fin de cette même année et 150 000 en 2014.
    L’extension de la limite d’âge qui devrait être accordée aux jeunes en situation de handicap vise à faciliter l’insertion professionnelle d’une population particulièrement frappée par le chômage : le taux de chômage des personnes handicapées avoisine les 20 %.

    Alors que le projet de loi sur les emplois d’avenir va être examiné par les députés, l’APF formule des propositions au ministre du Travail, Michel Sapin, et à la ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’Exclusion, Marie-Arlette Carlotti.
    Les propositions de l’APF visent à permettre la mobilisation des emplois d’avenir au bénéfice des jeunes en situation de handicap, la sensibilisation des futurs professeurs bénéficiant d’emplois d’avenir à la scolarisation des élèves en situation de handicap et la mobilisation des emplois d’avenir par l’APF en sa qualité d’employeur.

    Pour lire les propositions de l’APF, cliquez ici.

    Vu sur le blog politique de l’APF.

  • Recherche d'emploi pour les travailleurs handicapés

    logo-handicap.gifVous êtes à la recherche d'un emploi?
    Vous désirez élargir vos compétences et vous ouvrir à un métier différent ?


    Pour vous aider dans vos recherches, un site Internet vous propose des offres d'emploi (par régions, par fonctions ou par compétences).

    Consultez-le vite : http://emploi.handicap.fr/consulter-offre-emploi-handicap.php

  • Signature d’un partenariat entre l’APF et CHEOPS (réseau Cap Emploi) : pour un meilleur accès à l’emploi des personnes en situation de handicap

    cheops-ops_logo.jpgL’Association des Paralysés de France (APF) et la Confédération nationale Handicap & Emploi des Organismes de Placement Spécialisés (CHEOPS) qui regroupe le réseau des Cap Emploi ont signé, mardi 19 juin, une convention cadre de partenariat.

    Après 2 ans de rapprochement national entre l’APF et le réseau des Cap Emploi, cette convention concrétise les axes de coopération à renforcer entre les deux réseaux. Cette convention apporte également des réponses aux résultats de l’enquête nationale conduite auprès de 100 établissements APF et CHEOPS. Menée à l’automne dernier, cette enquête a révélé des opportunités de travail intéressantes mais une méconnaissance des objectifs et offres de chaque réseau et une collaboration insuffisante.

    Ainsi, cette convention vise à établir des relations durables entre les deux structures associatives ayant pour enjeu l’emploi des personnes en situation de handicap : accès à un accompagnement de qualité vers l’emploi, accès à la formation et à la qualification, accès à l’emploi et maintien dans l’emploi.

    Afin de mettre en place cette convention de partenariat, l’APF et CHEOPS privilégient deux axes de collaboration :

    Collaboration sur le plan politique
    L’APF et CHEOPS souhaitent approfondir leurs réflexions communes et partager leurs contributions sur la politique de l’emploi des personnes en situation de handicap.
    A cet effet, ils décident de :
    - promouvoir ensemble la mise en œuvre de solutions adaptées à l’accompagnement des parcours professionnels des personnes à besoins particuliers ;
    - organiser des rencontres à l’échelon politique des deux structures ;
    - communiquer réciproquement toute information, expression publique, décision, campagne presse publiée ou adoptée par chacune des parties entrant dans le champ de la présente convention ;
    - développer les invitations mutuelles à l’occasion d’événements tant sur le plan local, régional que national.

    Collaboration sur le plan technique
    L’APF et CHEOPS souhaitent pouvoir développer une véritable collaboration technique centrée sur l’accompagnement adapté des personnes en situation de handicap dans le champ de l’insertion professionnelle.
    A ce titre, l’APF et CHEOPS décident de privilégier :
    - la connaissance mutuelle des offres de services de chacun des partenaires ;
    - l’identification et l’analyse des besoins des personnes en situation de handicap en termes d’accompagnement des parcours professionnels et la recherche de solutions adaptées ;
    - le développement des relations entre les représentations et les structures au plan local (délégations départementales, établissements, services, évènements) ;
    - la diffusion des expériences réussies de cette collaboration.

    La signature de cette convention est une première ; aucune convention n’avait été signée, à ce jour, entre le réseau des Cap Emploi et une association représentative des personnes en situation de handicap et de leur famille. Avec cette convention de partenariat, les deux structures associatives veulent faire avancer l’inclusion des personnes en situation de handicap en favorisant l’accès à l’emploi pour tous.

  • Transfert de la déclaration annuelle obligatoire d'emploi des travailleurs handicapés (DOETH) vers l'AGEFIPH : des associations et des organisations syndicales disent NON!

    logo-apf-bouge-les-lignes.jpgDans un courrier adressé au Ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, Michel Sapin, six grandes associations représentatives des personnes handicapées et de leurs familles (l’APAJH, l’APF, le CFPSAA, la FNATH, l’UNAPEI et l’UNISDA) et six organisations syndicales (CFDT, CFE CGC, CGT, FO, FSU, UNSA) demandent l’abrogation de la partie de la Loi de Finances 2011 qui autorise le transfert de la déclaration annuelle obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés (DOETH) vers l’AGEFIPH, la non publication du décret présenté récemment au CNCPH et, par voie de conséquence, le maintien de la mission de gestion et de contrôle de la DOETH aux DIRECCTE. L’ensemble de ces organisations soulignent les conséquences financières d’un tel transfert au détriment des réponses apportées à l’emploi des personnes en situation de handicap et l’impact de la dévolution de missions puissances publiques sur la gouvernance de l’AGEFIPH.

    Les organisations ne peuvent accepter ce transfert de compétences et de charges opéré par l’Etat, de surcroît sans compensation financière, qui fait suite à de nombreux autres engagés au cours des 4 dernières années. Dans un contexte de forte progression du chômage des travailleurs handicapés, qui touche désormais près de 300.000 personnes pour un taux de chômage s’élevant à 22%, ces nouvelles charges pesant sur l’AGEFIPH vont entraîner une diminution des moyens consacrés à l’insertion et au maintien dans l’emploi des personnes handicapées.

    Pour lire le courrier envoyé à Michel Sapin, cliquez ici.

    Vu sur Reflexe-Handicap.org.